Le film a été réalisé avec du matériel (prise de vues, pellicule) que Jean-Paul Le Chanois a dérobé, en août 1943, à la société Continental-Films dirigée par Alfred Greven, dans laquelle il travaillait comme scénariste. Il avait constitué, dès 1941, au sein de cette société allemande de production de films français, un noyau du « Comité de libération ». Sur dénonciation, il a été recherché par la police française et avait donc décidé de disparaître de Paris. Il a utilisé ce matériel pour filmer des maquisards du Vercors (ce qui deviendra son film, « Au cœur de l'orage »), ainsi que des événements d'août 1944, lors de la libération de Paris.