Michel Déon, né Édouard Michel le 4 août 1919 dans le 11e arrondissement de Paris et mort le 28 décembre 2016 à Galway (Irlande), est un écrivain et dramaturge français. Membre de l'Académie française, il est généralement rattaché au mouvement des «Hussards». Son père, Paul Michel, est conseiller de Louis II, prince de Monaco. Après une enfance passée entre le 16e arrondissement de Paris et Monaco (puis Nice), Michel Déon est élève au lycée Janson-de-Sailly, puis part étudier à la faculté de droit. Engagé volontaire de 1940 à 1942 (152e Régiment d'infanterie) et démobilisé à Lyon en novembre 1942, il devient en zone sud secrétaire de rédaction à L'Action française auprès de Charles Maurras. Dans le même temps, il collabore à Marie Claire. Il devient également par la suite journaliste à Paris Match. En 1950, il adhère à l'Association des amis de Robert Brasillach. Il commence au même moment une vie de voyages qu'il n'arrêtera plus et qui nourrira constamment son œuvre romanesque. D'une manière plus ou moins prolongée, il séjourne notamment en Suisse, en Italie, aux États-Unis, qu'il parcourt en train et en bus Greyhound grâce à une bourse de la fondation Rockefeller, au Canada, au Portugal et en Grèce (à partir de 1959), d'abord à Skyros, puis à Spetsai. Mais c'est encore en Irlande, pays dont il se sent proche culturellement, qu'il séjourne le plus longtemps en famille, avec Chantal (née Renaudeau d'Arc, épousée en 1963), et ses enfants Alice et Alexandre. Ses voyages et séjours en Irlande furent de grandes inspirations pour ses romans. Entre 1960 et 1962, il collabore à Défense de l'Occident, au comité de patronage duquel il figure. Parallèlement à la composition de ses livres, il poursuit une carrière d'éditeur pour la maison Plon et de critique aux Nouvelles Littéraires ou au Journal du dimanche. Lié aussi à la revue et aux éditions de La Table Ronde, il est associé aux Hussards, bien qu'il ait lui-même contesté l'existence de ce mouvement comme il le confie à son ami journaliste Jean-Luc Delblat dans Le Métier d'écrire publié au Cherche Midi en 1994: "Nimier et Laurent ne s'aimaient guère, de même que Blondin et Laurent. Nous étions très différents. D'ailleurs les écrits de chacun témoignent de cette profonde divergence, bien que nous ayons été rassemblés un jour, par hasard, à l'occasion des préfaces à un livre d'André Fraigneau... Nous avons aussi été réunis par Jacques Laurent, dans la revue La Parisienne. Mais les "Hussards" n'ont jamais existé...". ... Source: Article "Michel Déon" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.